
La contre-visite
Pourquoi une contre-visite ?
Le contrôle technique est obligatoire pour tous les véhicules depuis le 1er janvier 1992, si, au cours de la visite le contrôleur relève des défaillances jugées majeures ou critiques, alors il rédige un procès verbal défavorable vous obligeant à présenter votre véhicule à une contre-visite dans les 2 mois.
Quelques rappels sur la contre-visite
Suite à la détection d’anomalies justifiant d’une défaillance prévue par la réglementation lors du contrôle technique par un contrôleur automobile, vous avez pour obligation d’effectuer les réparations.
Trois résultats possibles pour tous les véhicules :
- Un résultat favorable en l'absence de défaillance ou dans le cas d'une défaillance mineure
- Un résultat défavorable pour défaillances majeures, dans ce cas la validité du contrôle sera de deux mois à compter de la date du contrôle technique
- Un résultat défavorable pour défaillances critiques, dans ce cas la validité du contrôle sera limitée au jour même.
Lors de la contre-visite, le contrôleur vérifiera essentiellement que les anomalies ayant entrainé les défaillances majeures ou critiques lors de la visite précédente ont été éliminées. Si ces éléments ne sont pas encore réparés, vous avez pour obligation d’effectuer une seconde contre-visite et ainsi de suite. Si les réparations n’ont pas été effectuées dans le délai de 2 mois, vous devrez effectuer à nouveau un contrôle technique complet.
Comment préparer votre véhicule et éviter la contre-visite ?
Assurez-vous que les points suivants sont conformes :
- La pression et l’état de vos pneus
- Le fonctionnement des feux
- L’état de vos plaquettes de freins
- L’état de votre pare-brise et de vos rétroviseurs
- L’usure de vos essuie-glaces
- Le fonctionnement de vos ceintures de sécurité
- La présence de bruits anormaux sur le véhicule
- L’état de vos plaques d’immatriculation
- Le niveau d’huile ou de liquide de frein